Cet article est le deuxième d’une série. Si vous avez manqué les 3 premières règles d’ergonomie, je vous invite à consulter la première partie ici
Règle N°4. Convention
Lorsqu’un internaute arrive sur votre site, il arrive avec son expérience de navigation, souvent capitalisée à partir d’autres sites que le vôtre! Il a déjà visité d’autres sites et en a tiré des leçons sur la logique de fonctionnement d’un site web. Nous parlons là d’apprentissage externe! Inconsciemment, un visiteur qui a acquis une certaine expérience ailleurs va essayer d’appliquer ses connaissances sur votre site.
Mais le plus difficile avec cette règle est de savoir ce qui relève de la convention et ce qui ne l’ai pas. Jakob Nielsen le définit selon le pourcentage de sites qui applique un principe. On parlera donc :
- D’un standard lorsque 80% des sites utilisent le même principe
- D’une convention lorsqu’un principe est utilisé par 50 à 79% des sites.
Donc, pour que votre site puisse tirer profit des connaissances de vos utilisateurs, il faut que vous adoptiez une certaine cohérence avec les autres sites. Tenir compte des conventions web garantira un niveau d’expertise minimal des utilisateurs sur votre site web.
Suivre la convention, c’est aussi adopter, puis accepter certaines règles d’ergonomie qui ne sont pas des solutions ergonomiques dans l’absolu, mais une solution adaptée à notre internaute.
Voici quelques petites astuces pour respecter la notion de Convention dans son site :
- Respecter les conventions de localisation en maintenant l’emplacement des éléments primordiaux d’interaction, aux mêmes endroits. Car si nous prenons un panel de sites web, nous remarquerons que ces éléments se retrouvent toujours aux mêmes endroits.
Exemple : Le logo, la barre de recherche, l’accès au panier, etc.
- Respecter les conventions d’interaction et de présentation et essayant de respecter au maximum les modes d’interaction les plus répandus sur le web. Car vos visiteurs s’attendront à ce que votre site se comporte comme la majorité des sites sur lesquelles ils naviguent habituellement.
Règle N°5. Information : Le site informe et répond
Cette règle n’est vraiment pas compliquée, elle est même très logique : l’internaute arrive sur votre site et pour cela, politesse et informations de qualités sont de mises. Dans l’idéal, un visiteur ne doit pas réfléchir ou chercher trop longtemps l’information.
Voici quelques petites astuces pour réussir la notion de l’information sur votre site :
- Donner de l’information générale, cela passe par le fait que vous informez vos visiteurs sur votre identité et sur vos services proposés.
Les éléments qui se trouvent en permanence sur votre site doivent être là pour que l’utilisateur comprenne ce que vous lui apportez. Le logo et le slogan vous seront d’une très grande utilité.
- Apporter de l’information ponctuelle, et c’est là qu’échouent pas mal de sites web : au moment de donner de l’information à l’intérieur même des pages. Pour pallier à cette limite, assurez-vous de toujours donner assez d’informations à votre internaute relative à sa navigation. Cela peut se faire grâce à une barre de navigation principale visible en permanence à l’écran.
Règle N°6. Compréhension : Bien choisir les mots et les symboles, ne rien laisser au hasard.
Il ne suffit pas juste de « balancer » de l’information à votre internaute, vous devez aussi et surtout bien lui parler. Et cela se fait en employant des codes sémantiques qu’il connait.
Il y a à ce sujet une belle phrase qui résume bien cette situation : « en web, chaque mot, chaque phrase, lutte pour sa survie » : seuls les éléments qui auront un lien fort et cohérent avec le contexte du site resteront.
Voici quelques petites astuces pour respecter la notion de Compréhension dans son site :
- La bonne utilisation des mots sur le web : en effet, le choix des mots à utiliser représente une difficulté majeure, notamment pour optimiser le site web pour l’utilisateur.
Utilisez le vocabulaire, car il s’agit là du défaut le plus fréquent et le plus récurrent. Même si, aujourd’hui, le recours aux logos de types minimalistes se fait de plus en plus souvent, ne ratez pas une occasion d’utiliser du bon vieux texte. Car dépendamment de votre audience, un logo (ou un symbole) sera bien compris ou pas par vos visiteurs.
Dans cet exemple, de prime à bord rien n’indique ce à quoi correspond les symboles utilisés. Dans le web, appréhender un obstacle doit se faire comme dans la vie réelle. Lorsque vous vous avancez vers une porte, vous savez quelle action entreprendre pour l’ouvrir avant même d’y parvenir, et cela à partir de la forme générale de la porte (tourner la poignée, tirer la porte, pousser la porte, etc.).
Il en va de même pour un symbole, il doit pouvoir nous indiquer sa fonction sans forcément cliquer dessus.
Pour rester dans le même exemple, nous remarquons que le concepteur a eu recours au survol de la souris pour identifier le symbole. Même si cette méthode diminue ambiguïté de façon significative, reste qu’elle n’est pas naturelle.
Inspirer des études d’Amélie Boucher.
Poursuivre la lecture à la partie 3
Oualid Chebab
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