Les 7 péchés capitaux du Webmarketeur

Les 7 péchés capitaux du Webmarketeur

by Salim Ammara / Mercredi, 08 Janvier 2014 / Published in PPC & Publicité, Stratégie de Contenu

Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre! Quand on débute sur le net, il est quasi-inévitable de commettre des erreurs ici et là. Il y a tellement de choses à maitriser, des manipulations infinies, une image à gérer, et des décisions à prendre. Vous rappelez vous de vos débuts? Moi oui! Et je me rappelle surtout de ma première erreur de débutant, la fois où j’ai répondu à un commentaire d’un ami, mais en étant connecté avec le profil Facebook de mon blogue… (Oui oui, ça vous est surement arrivé aussi). L’essentiel, c’est qu’on apprenne de nos erreurs pour en sortir grandi

Aujourd’hui, j’ai voulu faire un petit clin d’œil à tous les webmasters et marketeurs de ce monde, ceux qui se donnent corps et âme à la profession pour en faire profiter leurs clients.

Voici ma petite liste des 7 péchés capitaux du web marketeur. Des erreurs qui reviennent souvent, que j’ai commises et que j’ai vu commettre autour de moi et qui freinent l’évolution de vos résultats en ligne.

1) Supposer les besoins de ses clients

La première et selon moi la plus grande erreur que tout marketeur puisse commettre. Combien de fois avez-vous entendu «oui mais mes clients ne veulent rien savoir de ca» ou «si on rajoutait telle ou telle option, on générera plus de ventes». L’erreur ici est de supposer connaitre les besoins de ses clients ou les intérêts de ses Personas, sans forcément avoir procédé à une première recherche pour les identifier.

Il existe plusieurs manières de déterminer les besoins et comportements de ses personas. Les outils de Google (analytics, trend, keyword tool) sont très pertinents pour dégager certaines tendances. Pour ma part, je crois que le meilleur moyen d’obtenir l’information la plus précise est de demander à ces clients! Focus groupes, sondages, analyse comportementale (sur le site web)

Nous avons tous tendance à penser que ce qui nous intéresse intéresserais aussi les autres. Ce n’est pas fou! Mais c’est faux. Préférez-vous les devinettes aux statistiques?

2) La duplication du contenu à cause de la page d’accueil et de la page de blogue

duplicate content

Les pénalités pour un contenu dupliqué peuvent avoir de lourdes conséquences. Une erreur quand même assez répondue est d’afficher l’intégralité de ses articles sur la page d’accueil ou sur la page de blogue. Cette erreur résulte en un contenu dupliqué (indexé sur deux URLs différentes), et peut être facilement évitée en utilisant des aperçus seulement. Souvent on choisi de séléctionner 45 caractères avec un bouton lire la suite.

3) Pas assez de contenu/Trop de contenu

Une des plus grandes erreurs de débutant est de publier des articles soit trop longs, soit trop courts. En fait, un article optimal du point de vue SEO serait de 600 mots minimum. D’autre part, un article pertinent pour l’expérience utilisateur devra considérer le contexte de ses lecteurs. Nous avons tous fait l’erreur de poster un article trop long à lire ou des fois trop court pour offrir une réponse complète. Cette erreur résulte de l’ereur 1, celle qui est de supposer des besoins au lieu de les déduire. Évitez de supposer et vous offrirez le contenu le plus pertinent qui soit, naturellement

4) Ne pas utiliser Google Webmaster Tools

Matt Cutts en parle assez souvent! Il y a quand même beaucoup de marketeurs qui passent à coté de cette suite d’outils. Certaines informations sont primordiales, surtout pour effectuer des corrections et se rapprocher des bonnes pratiques de Google. Cette suite d’outils est présentement devenue encore plus importante, notamment pour déceler les opportunités d’expressions clé utilisées par ses lecteurs (le Not provided reignant sur nos autres rapports d’analytics).

google web mastertools seo

 

Par ailleurs, Google et Bing, les deux grands géants proposent des suites à peu près similaires, pour améliorer le On et le Off page SEO. Ne passez pas à coté de ça!

5) Ne pas promouvoir assez son contenu

Ce qui est dommage, c’est de passer un certain nombre d’heures pour la recherche et la production d’un contenu pertinent pour vos lecteurs, et de ne pas mettre assez d’efforts dans sa promotion. En général, les gens s’arrêtent aux 4 réseaux sociaux les plus importants et connus. Deux erreurs monumentales ici. Premièrement, on ne choisit pas les médias sociaux parce qu’ils sont «Hot», mais bien parce que nos personas y sont actifs. Le point à soulever ici est encore celui de la recherche, mais j’ajouterais une deuxième notion. En général, selon les statistiques et l’expérience sur le tas, les entreprises qui tirent le meilleur avantage de la promotion de leur contenu sont celles qui ont adopté au moins 7 médias sociaux différents.

Médias sociaux pertinents

En d’autres termes, à partir de 7 réseaux différents, vous commencez à donner une visibilité acceptable pour le niveau d’effort mis dans la production du contenu.

Identifiez toutes les plateformes pertinentes et mettez les efforts là où il faut. Je sais que c’est souvent une question de temps et d’organisation (comment faire pour gérer toutes ces plateformes), mais il existe aujourd’hui plusieurs outils pour centraliser ses efforts et organiser son travail et ses rapports, notamment Hootsuite, buffer et Hubspot, mes préférés

6) Synchroniser ses différents profils sociaux

Je ne sais pas si on peut qualifier cette erreur d’excès de paresse, mais ce n’est pas toujours une bonne idée et pour plusieurs raisons. Quand vos comptes sociaux sont synchronisés, le même contenu y est publié et avec le même message. Qu’est ce qui cloche ici? Premièrement, chaque plateforme propose une ambiance et un contexte différent, et donc le ton devra être adapté. Deuxièmement, il n’est pas rare d’avoir des personnes qui nous suivent sur plusieurs plateformes sociales, et vous ne voulez pas qu’ils reçoivent plusieurs fois le même message et le même lien, sur leurs différents profils sociaux.

Prenez le temps de bien réfléchir à une ligne éditoriale adaptée à chaque compte social, cela résultera en une augmentation des interactions avec vos lecteurs et une meilleure expérience utilisateur, c’est garanti.

 7) Oublier la vraie vie

on line vs off line marketingJ’ai choisi celle-ci comme mot de la fin, question de marquer l’importance de la synergie entre le On et le Off line, et surtout parce que cela fait l’objet de débats et questionnements depuis quelques temps. Une des erreurs les plus graves et qui pourrait carrément menacer la pérennité des affaires d’une entreprise, c’est de seulement se focaliser sur le net, et d’oublier qu’il y a tout un monde autour de cela, un monde tangible ou les interactions sont tout aussi pertinentes. Un seul mot à ne pas oublier, SYNERGIE. Si vous passez à coté, votre compétiteur ne ratera pas cette occasion.

Voilà ce qui est des 7 péchés capitaux du webmarketeur. Vous avez surement du vous reconnaitre dans quelques-unes de ces erreurs et encore une fois, ce n’est pas grave de se tromper, l’essentiel, c’est de ne pas répéter les mêmes gâfes. Je vous invite à prolonger cette liste pour en faire profiter le reste des lecteurs et aider les débutants à bien cerner les différents enjeux du milieu.

Salim,

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Salim Ammara, Ludis Media
Passionné du Marketing et du Web, blogueur dans mes temps libres et curieux de nature, j'ai rejoint la famille Ludis Madia en tant que Spécialiste en Marketing Automation. Je me fais un gros plaisir à échanger avec vous autour des meilleures pratiques en Inbound Marketing.

4 Responses to “Les 7 péchés capitaux du Webmarketeur”

  1. de Laat de Laat says : Reply

    Merci de cet intéressant article.. qui m’a convaincue qu’hélas, je vis dans le “péché informatique” 😉

  2. ntumba kongolo heritier ntumba kongolo heritier says : Reply

    tu es un ange salim….merci maestro

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